Dans l'émission télévisée produite à l’occasion du Nouvel An : « Le réchauffement de la planète échappe à tout contrôle : le défi de la décarbonisation », la chaîne publique japonaise NHK a annoncé que « la température de la Terre allait augmenter de 4,5 degrés d’ici 2100, et que l’avenir de cette planète était en péril ». Le programme mentionnait ainsi que « la neige pourrait ne plus jamais tomber en raison du réchauffement climatique », mais des chutes de neige exceptionnellement abondantes au moment de sa diffusion, lui auront fait de l’ombre...
Le Liberty s'est donc entretenu avec le Dr Tadashi Watanabe, spécialiste de l’électrochimie et expert en recherche environnementale, sur les questions soulevées par la théorie du réchauffement climatique sur laquelle s’appuie la NHK.
- Le programme de la NHK a déclaré que la température de la Terre augmenterait de 4,5 degrés Celsius d’ici 2100 et que notre avenir était en danger.
Dr Watanabe : La température de la Terre est déterminée par la combinaison de plusieurs facteurs. « 4,5 degrés Celsius », c’est le résultat d’une simulation informatique, mais pas celui d’un programme écrit par des chercheurs. Si vous faites la moyenne des résultats de diverses simulations de la fin du 20e siècle, la température de 1975 à aujourd'hui aurait dû augmenter d'un degré. En réalité, elle n’a même pas augmenté de la moitié.
La température de la Terre connaît des fluctuations naturelles. Une période froide appelée le petit âge glaciaire a ainsi duré près de 500 ans, jusqu'à la fin de la période Edo (entre 1603 et 1867 dans l'histoire du Japon). Cette période froide s’est prolongé tout au long de la période Edo, et des documents indiquent également que la Tamise à Londres avait gelé au cours de l'hiver.
La température moyenne de la Terre augmente presque indépendamment du dioxyde de carbone artificiel, mais comme cette augmentation est inférieure à 0,1 degré Celsius (32,18 degrés Fahrenheit) sur 10 ans, vous ne pouvez même pas la ressentir.
- Ce programme a également affirmé que les glaciers fondraient en raison du réchauffement climatique, provoquant du même coup une élévation du niveau de la mer.
Dr Watanabe : Pendant une période où la température augmente, le niveau de la mer augmentera de même parce que l'eau se dilate thermiquement. Mais le niveau de la mer se mettra pour finir à baisser en raison de son refroidissement. Nous avons également appris à la fin du XXe siècle que la température de surface de la mer fluctuait naturellement en raison de toutes sortes de cycles.
Les glaciers s'effondrent du fait que le refroidissement a provoqué la croissance de la glace
Dr Watanabe : Lorsque la température de l'eau augmente, une partie du gaz dissous se disperse dans l'atmosphère. La concentration de CO2 dans l'atmosphère, qui a augmenté de façon linéaire au cours des 30 dernières années, semble résulter d'une augmentation lente de la température, d'une fluctuation naturelle.
On dit que la banquise diminue dans l’Arctique, mais nous entrons tout juste dans une ère au cours de laquelle la température de la mer augmente tous les 60 ans. Les émissions de télévision montrent souvent ces scènes où des glaciers s'effondrent, mais en fait, plus la glace est importante, et plus la force de son effondrement est élevée. Alors la cause en serait plutôt le refroidissement global [rires]. En fait, en près de 80 ans d'observation, la température atmosphérique et la température de la mer près du pôle Sud ont été stables ou légèrement en baisse.
Ainsi, la température, la concentration de CO2 et le niveau de la mer ne subissent de fluctuations naturelles que de manière progressive. Les activités humaines contribuent très peu à la hausse des températures. Le Japon n’émet pour sa part qu’environ 3 % du total mondial de CO2, ce qui rend insensé de lutter pour la « décarbonisation » à tout prix.
Le gouvernement japonais prévoit de dépenser plus de 0,8 milliards d’euros d'ici 2030 pour prévenir le réchauffement climatique, mais s'il dispose bien de cet d'argent, il devrait le consacrer à la prévention des catastrophes, aux soins médicaux ou au bien-être.
La génération coûteuse d'énergies solaires et éoliennes est gravement préjudiciable à l'environnement et ne peut pas servir de sources d'énergie primaire en raison de sa trop grande instabilité. Je n’ai vu aucun reportage dans les médias japonais destinés au grand public, mais en février, un temps glacial a gelé les éoliennes du Texas, provoquant une gigantesque panne de courant.
Les plantes qui poussent aujourd’hui sont déficientes en CO2
- Une théorie prétend aussi qu’une augmentation des niveaux de CO2 entraînerait une croissance des végétaux.
Dr Watanabe : Des études sur les fossiles végétaux ont montré que lorsque des plantes fleurissaient sur Terre il y a quelques centaines de millions d'années, les niveaux de CO2 de l'époque étaient environ cinq fois plus élevés que ceux d'aujourd'hui. En d’autres termes, les plantes actuelles sont « déficitaires en CO2 ». C’est pourquoi, dans les serres cultivées, on augmente plusieurs fois le niveau de concentration interne de CO2 pour activer la photosynthèse.
La concentration de CO2 est à présent de 415 ppm, mais la végétation mondiale a augmenté de près de 10 % au cours des 30 dernières années. La région du Sahel en Afrique est remarquable (comme l'indique le diagramme ci-dessous). Tout aliment est le produit direct ou indirect de la photosynthèse, ce qui fait que l'augmentation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère contribue à la réduction de la faim dans le monde.
Les plantes poussent davantage tandis que le niveau de CO2 augmente
(Croissance et décroissance du taux de végétalisation)
La surface végétalisée, ou la taille des plantes, a nettement augmenté dans le désert du Sahel en Afrique, à la pointe sud du Sahara, et en Sibérie de 1982 à 2015. Sources : Z. Zhu et Nature Climate Change, 25/04/2016.
Le mensonge qui se cache derrière « le pergélisol qui fond et le réchauffement climatique » échappe à tout contrôle»
- L’émission de NHK a également affirmé que lorsque la température augmentait, le pergélisol fondait en Sibérie et produisait du méthane. Ses défenseurs soutiennent que ce gaz générait un effet de serre 25 fois supérieur à celui du CO2, rendant le réchauffement climatique quasi-incontrôlable.
Dr Watanabe: Cela ne vaut pas pour toute la Sibérie, mais un phénomène d’ampleur locale. L'effet de serre du méthane est peut-être vrai, mais une certaine augmentation de la température est une bonne nouvelle pour la croissance des cultures. Si vous considérez la possibilité de cultiver dans des régions plus froides, les avantages devraient être bien plus grands.
On dit également que la hausse des niveaux de CO2 atmosphérique tue les récifs coralliens, mais même dans les zones où se trouvent des volcans sous-marins, les récifs coralliens se développent bien alors que les eaux à proximité de ces volcans sont saturées en CO2.
Le CO2 est une chance en soi, et essayer de le réduire n'est pas une bonne idée pour les êtres humains.
Nous parlions de refroidissement global jusqu'aux années 1980 et depuis les années 1990, les conversations ont fait place au réchauffement climatique. Cela traduit tout ce que nous avons encore à apprendre de la Terre, il est donc assez facile de s’inventer des histoires effrayantes. Elles deviennent la source de dépenses, au profit de la recherche. Le réchauffement climatique est devenu une source de revenus. Nous ne pouvons plus adhérer à ce grand fantasme.
Comme NHK est connue en tant que radiodiffuseur public, la chaîne ne devrait pas se contenter de rapporter des histoires effrayantes aux Nations Unies, mais également fournir des arguments.
Column
Le mensonge derrière l'incapacité à consommer du poisson côtier
La chaîne télévisée de la NHK a déclaré : « qu’il y aurait de moins en moins de poissons pêchés aux abords de nos côtes d’ici 2100 et que nous ne pourrons pas manger du sushi à la place », soulignant ainsi que le réchauffement climatique aurait un impact majeur sur les ressources marines. Certes, l’agence de recherche halieutique (plus connue aujourd’hui comme l’agence de recherche et d’éducation halieutiques) a annoncé en 2005 qu’en raison de l’effet du réchauffement climatique, les prises de chinchard, de dorade ou de poissons plats du Japon pourraient s’effondrer de 30 à 70 pour cent au cours des 100 prochaines années.
Dans le même temps, cependant, l'Agence a également prédit que les prises de dorade rouge et de chinchard dans la partie nord de l’archipel du Japon ainsi que les huîtres d’Hokkaido (préfecture la plus au nord du Japon) allaient augmenter. Elle a également prédit qu'il deviendrait possible d'attraper des poissons du sud dans l'ouest du Japon. Ce qu'il faut retenir, c'est que les Japonais devront peut-être changer leur régime alimentaire, ce qui fait de l'affirmation de la NHK selon laquelle les Japonais n'auraient pas de sushi d'ici 2100 une exagération.
Dr. Tadashi Watanabe Professeur émérite de l’Université de Tokyo : le Dr Watanabe est né dans la préfecture de Tottori au Japon, en 1948. Il est diplômé de la Graduate School de l'Université de Tokyo avec un doctorat en ingénierie. Avant d'occuper son titre actuel de professeur émérite, il était professeur à l'Université de Tokyo depuis 1992 auprès de l'Institut des Sciences Industrielles et de prendre sa retraite de l'Université en 2012. Il a écrit et traduit environ 180 ouvrages dont « Chikyu Ondanka' no Futsugo na Shinjitsu » (Remarque : ce livre n'est publié qu'en japonais, mais se traduit par « La vérité qui dérange en matière de réchauffement climatique »).
Source : http://eng.the-liberty.com/2021/8281/
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