Vers une révolution Post Trump en Europe Angela Merkel et Donald Trump peuvent-ils se lier d’amitié

Le président Trump au premier plan pour mettre un terme à la situation critique de l'Allemagne.
Qui finira par remettre l’ordre mondial en marche ?
Le président américain Donald Trump et la chancelière allemande Angela Merkel ont échangé leur premier entretien en tête à tête le 18 mars dernier à la Maison Blanche. Comme l'avait indiqué l'Agence France-Presse, des tensions sont devenues évidentes, derrière les expressions endurcies des visages, semblables à celles des joueurs de football en début de partie.
Leurs discussions portaient sur les problèmes de l'économie et des réfugiés. Au cours de la conférence de presse programmée à l’issue, Trump a exigé des accords commerciaux équitables et réciproques, ce à quoi Merkel a répondu que : « ce type de négociations devaient être entreprises auprès de l'Union Européenne et non de l'Allemagne ».
Lorsque Trump a souligné la nécessité d'une politique d'immigration commune en guise de stratégie antiterroriste, Merkel a tenu à souligner que sa décision d'accepter les réfugiés était « la stratégie la plus adéquate ».
Les deux dirigeants ne sont pas parvenus à trouver un terrain d'entente, se quittant sur des points de vue opposés. Ils ont tous deux donné l’impression d’avoir confiance dans leurs points de vue respectifs, mais c'est bien Trump qui a fait preuve de la vision la plus claire.
Et voici pourquoi.
La bataille qui a opposé Merkel et Trump en matière de politique commerciale a débuté avant l’investiture de Trump. Trump trouvait l'euro nettement sous-évalué, et le directeur de la société paraétatique National Transport Corporation
« NTC », Peter Navarro, affirmait que les États-Unis devaient s'engager dans des négociations avec l'Allemagne afin de réduire le déficit commercial des États-Unis. Les États-Unis ont exigé la correction de leur déficit commercial, qui dépassait les 500 milliards de dollars US.
L'Allemagne avait répondu qu'elle n’était pas responsable de l'euro bon marché. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, déclarait que : « personne ne pouvait reprocher à l’Allemagne de réaliser un excédent commercial grâce à une manipulation illégale ».
Pour filer la métaphore du football, ce que l'Allemagne a fait n’était rien d’autre que de vendre les billets de son équipe à des prix déraisonnablement bas, rendant toute concurrence plus délicate pour les autres équipes. L'Allemagne affirmait pourtant « qu’elle ne maîtrisait pas le prix des billets, que c’était une décision collective prise par l'Union européenne ».

L'excédent commercial de l'Allemagne atteignait l'année dernière, le niveau record de 252,9 milliards d'euros. Lorsqu’un pays réalise des bénéfices aussi conséquents, l'autre réalise des pertes aussi grandes. Trump est arrivé pour mettre un terme à ce déséquilibre. C'était donc là une bonne décision de sa part.
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