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Adam Smith « La Richesse des nations » À l'origine de« l'Amérique d'abord »


Donald Trump a officiellement été promu président des États-Unis d'Amérique le 20 janvier. Au cours de sa campagne électorale, il a promis une nouvelle déclaration d'indépendance des États-Unis sous sa présidence.

La Déclaration d'Indépendance, c’est à la fois la proclamation d’une souveraineté, et l'origine du libéralisme américain. Trump envisage là le lancement d’une nouvelle « ère de la liberté » pour l'histoire américaine.

La Déclaration a été signée en 1776, l’année même où était publiée au Royaume-Uni, une autre « origine du libéralisme » : «La Richesse des Nations » d’Adam Smith.

À travers ces deux « principes de liberté » d’une valeur historique, prononcés la même année en deux endroits différents, on ne peut s'empêcher de deviner là l’œuvre de Dieu.

On dit de « La Richesse des Nations » qu’elle marque le début de notre économie moderne. Bien qu’âgé de 240 ans, ce texte n’a pas son pareil pour nous permettre de comprendre le fonctionnement de l'économie.

Examinons à présent les idées maîtresses d'Adam Smith en matière d'économie dite de marché.

Adam Smith a inventé le PIB

Le Produit National Brut ou « PIB », c’est la somme des coûts des biens et services d'un pays. On l’utilise comme une méthode de calcul destinée à évaluer la richesse globale d'un pays. Ce concept trouve son origine chez Adam Smith.

La première raison qui a rendu « La Richesse des Nations » si révolutionnaire, tenait à la perspective nouvelle avec laquelle on abordait « la nature de la richesse ».

Jusqu’à cette époque, on avait coutume de penser que la « richesse » se référait à l'or, à l'argent et aux pierres précieuses. Les gouvernements eux-mêmes pensaient qu’il leur fallait exporter pour se faire payer en or et en argent, afin de faire prospérer leur pays.

Adam Smith redéfinit pourtant comme suit la notion de « prospérité » dans son livre :

« Le Travail annuel d’une nation est le fonds primitif qui fournit à sa consommation annuelle

toutes les choses nécessaires et commodes à la vie ; et ces choses sont toujours ou le produit immédiat de ce travail, ou achetées des autres nations avec ce produit ».

En d'autres termes, la prospérité ne se limitait pas aux notions d'or, d'argent et de pierres précieuses. Elle désignait les biens et les services créés grâce à notre travail. La richesse d’un pays, c’était aussi le niveau de bien-être fourni par la vie.

Cela peut nous sembler tenir du bon sens mais à l'époque, c'était une manière de penser révolutionnaire. Sans Adam Smith, nous en serions encore à penser que le PIB d’un pays est égal au poids total de tous les lingots d'or qu’il détient.

Être riche signifie se donner

Le deuxième point qui rendit « La Richesse des Nations » révolutionnaire tenait à l’affirmation suivante :

« Cette grande multiplication dans les produits de tous les différents arts et métiers, résultant de la division du travail, est ce qui, dans une société bien gouvernée, donne lieu à cette opulence générale qui se répand jusque dans les dernières classes du peuple. »

Prenons l’exemple d’un cure-dent. Si une seule personne essayait d’en produire un par elle-même, il lui faudrait abattre un arbre, le débiter, l’amincir, l’extruder… jusqu’à ne produire tout au plus qu’un ou deux cure-dent par jour.

Mais si l’on se répartit le travail à 10, on peut fabriquer 100 cure-dents par jour, soit 10 par personne : le rendement s’en est trouvé multiplié par dix.

En reproduisant ce constat auprès d’un grand nombre d'industries, on se facilite la vie tandis que la richesse du pays augmente.

C'est grâce à la division du travail que nous pouvons profiter d’un certain confort au cours de notre vie. Si nous devions mener celle-ci de manière complètement indépendante, nous devrions tous pêcher au large, cueillir du coton pour filer nos vêtements : nous reviendrions à l'âge de pierre.

Demandons-nous d’où viennent notre maison, notre voiture, notre nourriture et tout ce que nous utilisons. Derrière chacun de ces objets réside l'œuvre passionnée d'innombrables personnes. En vivant ainsi de la sueur et du sang d'autres travailleurs, nous travaillons aussi pour contribuer au bonheur des autres.

La division du travail signifie, en d'autres termes, « s'entraider » ou « se donner mutuellement ». Cela veut dire que nous sommes nombreux à nous entraider mutuellement avec nos caractères et des atouts différents dans la recherche de notre propre perfectionnement. C'est cela qui crée la richesse d’un pays.

Contribuer au bonheur des autres en recherchant son bénéfice personnel, voilà qui fait de l'économie un endroit véritablement exceptionnel pour l'exercice de notre âme.

Le mystère de l'économie et de sa relation intime avec la « Liberté »

La troisième raison qui rendit « La richesse des nations » révolutionnaire, c’était cette théorie de Smith qui prétendait que « La liberté apportait la prospérité ».

C'était sa réponse aux politiciens, pour qu’ils fournissent le nombre exact de produits et de services nécessaires.

Smith se référait à ce qu’il est convenu d’appeler la non-intervention du gouvernement en matière d’économie.

La liberté permet à chaque industrie de fonctionner par ses propres moyens en répondant aux besoins de chacun.

Supposons, par exemple, que le monde manque de voitures. Le prix des voitures se met à augmenter, tandis que les vendeurs de voitures s’aperçoivent qu'ils peuvent améliorer leurs gains et augmentent leur capacité de production. Ou de nouveaux venus vont grossir les rangs de l'industrie automobile en vue d’en tirer leur bénéfice. Le monde ne manquera dès lors bientôt plus de voitures.

Si nous inversons cette tendance et imaginons qu’il se construit dans le monde plus de voitures que nécessaire. Elles ne vendront plus autant, ce qui conduira à la baisse des bénéfices. De manière prévisible, l'industrie automobile commencera à fermer ses portes pour se trouver du travail en d'autres lieux plus profitables.

C'est ainsi qu’une recherche individuelle de son propre gain permet à l'économie de produire par elle-même le nombre exact de produits et de services qui sont nécessaires.

La société n’a pas besoin d’une autorité suprême pour organiser sa propre division du travail.

C’est ce qu’on appelle en économie les mécanismes du marché. Ce superbe instrument ne résulte ni d’une planification politique, ni du génie d'Adam Smith.

Adam Smith l’appelait la « main invisible », pour désigner celle de Dieu.

Ceux qui ressentent le pouvoir inconnu mis en œuvre par ce mécanisme sont les libéraux d’aujourd’hui, et ceux qui essaient de résister contre cette « main invisible » préconisant un contrôle rationnel de l'économie optent pour une politique de gauche.

Les gouvernements qui essaient d'intervenir en faveur des revenus individuels ou du prix des téléphones portables, comme l'administration Abe au Japon, ont bien besoin de relire « La Richesse des Nations ».

« La richesse des nations » à l'origine de « l'Amérique d'abord »

La quatrième raison qui fait de « La richesse des nations » un ouvrage révolutionnaire est son soutien sans réserve en faveur de l'indépendance américaine. Qu’il me soit permis de rappeler ici qu’Adam Smith était un britannique érudit.

Il était convaincu que la Grande-Bretagne devait cesser d'exploiter l'Amérique pour lui permettre de se concentrer sur sa propre prospérité. Le fait que d'autres pays s’enrichissent de ce fait ressemble fortement à la stratégie développée par Trump, de l'Amérique d'abord.

Le chemin de la liberté choisi par Trump, avec ses larges réductions d'impôt, ses dérégulations, et sa stratégie de l’Amérique d’abord, partage l’esprit de son frère jumeau de l'Indépendance Américaine : « La Richesse des Nations » d'Adam Smith.

Source : http://eng.the-liberty.com:57375/2017/6590/


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