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Des explosions nucléaires chinoises en province Ouïghoure 1 375 fois plus fortes qu'Hiroshima


« On ne sait pas grand-chose en France de la tragédie des explosions nucléaires dans la province Ouïghoure. Nous devons donc faire avec ce que les médias nous dissimulent ». Par Jun TAKADA, Professeur PhD auprès de l'Université médicale de Sapporo.


Sapporo Medical University Professor

Jun Takada PhD

Docteur en sciences. Diplômé du Département de physique de l'Université d'Hirosaki, il a travaillé à l'Institut James Frank ainsi qu’à l'Institut de recherche de l'Université d'Hiroshima pour la radiobiologie et la médecine avant le poste qu’il occupe actuellement. Parmi ses publications : « les risques nucléaires dans le monde : études de terrain sur les populations et les environnements affectés ».


Plus de 200 000 personnes sont mortes sous le feu des bombes nucléaires larguées en 1945 sur Hiroshima et Nagasaki. Le programme d'éducation pacifique du Japon en parle comme de la plus grande tragédie du pays. Dans ce cas, le Japon ne devrait pas négliger un autre génocide nucléaire qui se déroule en ce moment même, une tragédie d’une ampleur bien plus grande que celle que le Japon a connue.

Au cours de sa conférence, « Les enseignements du Messie », Maître Ryuho Okawa, fondateur de Happy Science, a souligné que « Nous devrions savoir qu'il existe de nombreux sites d'expérimentation nucléaire dans des endroits tels que le Turkestan oriental ou la région ouïghoure. Des essais de détonation souterrains, terrestres et aériens y ont déjà été effectués à de nombreuses reprises et quelques centaines de milliers de Ouïghours sont morts de ces essais nucléaires » (extrait des « Lois du Messie »). Nous avons donc interviewé le Dr Jun Takada, qui a mené sur place sa propre enquête sur les essais nucléaires conduits à grande échelle par la Chine et a informé le monde de ses découvertes.

Question : « Si on les compare aux bombes nucléaires larguées sur Hiroshima et Nagasaki, jusqu’à quel point peut-on affirmer que les essais nucléaires effectués par la Chine sur la région ouïghoure sont plus épouvantables ?


Dr Takada : Le Parti communiste chinois « PCC » a effectué son premier essai nucléaire le 16 octobre 1964, au tout début des premiers Jeux olympiques de Tokyo.

Depuis lors, diverses parties du bassin du Tarim en Asie centrale ont été utilisées pour des détonations nucléaires généralisées, et 46 explosions enregistrées (sur 32 années, de 1964 à 1996). L'énergie totale ainsi libérée par ces explosions nucléaires en pays ouïghour représentent 1 000 fois l'énergie libérée par la bombe nucléaire larguée sur Nagasaki et 1 375 fois celle d'Hiroshima. (*)


(*) Mesuré en termes d'équivalent TNT, utilisé pour comparer la quantité d'énergie libérée lors d'une explosion par rapport à la quantité d'énergie libérée par une certaine quantité de trinitrotoluène « TNT ». Les explosions nucléaires menées en pays Ouïghour totalisent 22 mégatonnes de TNT. C'est 1 375 fois plus que les 16 kilotonnes d'Hiroshima et 1 000 fois plus que les 22 kilotonnes de Nagasaki.



Un village entier a disparu à cause d'un essai nucléaire


Dr. Takada : La somme des dégâts causés par ces tests est vraiment monstrueuse.

Lorsqu'une bombe nucléaire explose sur Terre, une boule de feu d'une température de plus d'un million de degrés Celsius (environ 1,8 million de degrés Fahrenheit) enveloppe le sol et de la matière nucléaire tourbillonne, avec d'énormes quantités de sable. Ces « poussières nucléaires» sont emportés par le vent et causent d'énormes dommages radioactifs, non seulement à la population rapprochée, mais aussi aux habitants plus éloignés. Ainsi, la sécurité de la population voisine est normalement assurée en isolant les sites d'essais nucléaires par une clôture qui permet de réduire ses dégâts. Même l'Union soviétique, dont le régime dictatorial est comparable à celui de la Chine, a évacué ses citoyens lors de ses explosions nucléaires à grande échelle.