Le résultat capital du référendum qui annonçait le retrait de la Grande-Bretagne hors de l'Union Européenne, a eu un impact dans le monde entier.
Depuis le 25 juin, les médias regorgent de rapports et d’analyses des risques susceptibles d’en découler. Voici une rapide synthèse de ce qui nous aura émus, d’un bout à l’autre du monde.
Craintes d'une chute simultanée du cours des actions dans le monde entier
Selon les rapports établis par la presse dès le 25, la Bourse de New York a vu son activité chuter de 3,4 % en raison des inquiétudes qui pesaient sur l'avenir de l'économie mondiale, atteignant du même coup un creux record jamais franchi au cours des 4 années et 10 mois qui ont précédé. En Europe, la bourse de la Grande-Bretagne a chuté de 3,1 %, la France de 8,0 %, et l'Allemagne de 6,8 %. Les actions des pays qui connaissent des ralentissements économiques, tels que la Grèce, l'Espagne et l'Italie ont chuté d'environ 10 %. L’indice Nikkei du Japon a perdu 7,4 points, pour atteindre son niveau le plus bas au cours des 16 dernières années.
C’est l'un des éléments que tout le monde craignait.
Craintes d'un commerce plus instable
Avec le départ annoncé de la Grande-Bretagne hors de l'UE, de nouveaux accords commerciaux devront être trouvés, qui finiront par provoquer l'instabilité des relations commerciales. Pour un géant économique tel que le Japon, la baisse de la livre sterling pourrait provoquer par contrecoup une hausse du yen japonais. La Grande-Bretagne verra son pouvoir d'achat diminuer, ce qui rendra plus difficile les exportations de biens et de services par le Japon.
La Grande-Bretagne était le centre reconnu des affaires concernant l'UE. Alors si la Grande-Bretagne quitte l'Union Européenne, un grand nombre d'entreprises peut décider de quitter la Grande-Bretagne à son tour. Cela entraînera par conséquent une augmentation du chômage auprès des principales entreprises britanniques.
La sécurité du Japon mise à l’épreuve en cas de rapprochement entre la Grande-Bretagne et la Chine
On peut également craindre que le malaise économique de la Grande-Bretagne l’incite à renforcer ses liens économiques avec la Chine. C’est fort probable dans la mesure où la Grande-Bretagne a été l'an dernier l'un des premiers pays à communiquer son intention de rejoindre la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures « AIIB », dirigée par la Chine.
Bien que l’Union Européenne ait cessé ses exportations d’armes à la Chine après le massacre de Tiananmen en 1989, un fonctionnaire du gouvernement japonais expliquait comment la Grande-Bretagne pourrait lever l'embargo après avoir quitté l'Union Européenne. Une décision qui pourrait compromettre davantage l’équilibre sécuritaire de l’Asie.
Les craintes d’une réaction en chaîne auprès des autres pays de l'UE
À l’annonce du retrait de la Grande-Bretagne, beaucoup de pays de tendance nationaliste forte, tels que la France, les Pays Bas et l'Italie, voient celle-ci renforcée. D’après le quotidien Asahi Shinbun, le Front national, parti français d'extrême droite, a salué le Brexit comme une « victoire de la liberté », réclamant un référendum dans les autres pays de l’Union, dont la France.
Comment l’« Argent de poche » de l’UE a semé les graines de la discorde.
Pourquoi le Royaume-Uni a-t-il choisi de quitter l'Union Européenne, en connaissance de tous ces risques ?
Dans une conférence qu’il donnait à Hokkaido dès le 25 juin, Maître Ryuho Okawa, fondateur de Happy science, expliquait la vérité qui se faisait jour derrière la décision de la Grande-Bretagne.
« L'Union Européenne attire les moins fortunés à la manière d’un lieu de refuge, une sorte d’union des pays les plus faibles. Ces derniers ont rejoint l'UE en pensant qu'ils y bénéficieraient du même niveau de rendement financier que leurs prédécesseurs, qu’ils y trouveraient de nouvelles opportunités d'emploi, et une meilleure gouvernance politique. En réalité, il n’y a guère que trois pays de l'UE à rester solides, de sorte que cette organisation est devenue celle des faibles, dont les pays les plus riches approvisionnent les plus pauvres en « argent de poche ».
L'UE d’aujourd’hui vit dans l'illusion que même les pays les plus faibles peuvent devenir forts en se rassemblant. En réalité, cependant, ces pays pauvres deviennent un fardeau pour les plus riches, tandis que s’appauvrit l'organisation dans son ensemble.
Pour que l'Union Européenne prospère, chacun des pays qui la constituent doit avoir la volonté et l’esprit patriotique qui lui permettent de gagner ses propres subsides pour prospérer.
source
http://eng.the-liberty.com/2016/6352/