Révolution socialiste aux États-Unis (partie1)
L’interview de Trevor Loudon
Les États-Unis subissent une révolution. Ne seront-ils bientôt plus une nation libre, désormais à la merci de la Chine et de ses alliés ? Ce monde comptera-t-il une nouvelle nation communiste ? Trevor Loudon, expert de la gauche radicale et de l’influence politique marxiste, nous fait partager ses réflexions sur Kamala Harris, acteur-clé du communisme d’aujourd’hui, et les liens entretenus par la Chine avec le mouvement Black Lives Matter « BLM ».
Intervieweur : Hanako Cho
A propos de Trevor Loudon
Trevor Loudon est un auteur, cinéaste et orateur néo-zélandais. Il a étudié pendant plus de 30 ans, les mouvements de la gauche radicale : marxistes et terroristes et leur influence secrète sur les leaders politiques. Loudon est également membre de l'American Freedom Alliance et de l'Institut américain pour la philosophie, le gouvernement et la pensée sociale. Il a écrit plusieurs livres parmi lesquels : « Les ennemis de l’intérieur : communistes, socialistes et progressistes au Congrès américain » et a été présenté dans un film documentaire de 2016 intitulé « Nos ennemis de l’intérieur ». Suivez-le sur Twitter @TrevorLoudon1.
Cho: Je vais vous poser quelques questions sur la vice-présidente Kamala Harris, qui pourrait exercer son rôle pendant 12 ans, en fonction de la situation du président Biden.
Trevor Loudon : Oui, c’est une perspective effrayante.
Cho: Harris serait encore plus à gauche que Bernie Sanders. Qu’en pensez-vous ?
Trevor Loudon : son programme électoral se situait déjà à gauche de celui de Bernie Sanders et d'Elizabeth Warren, mais les principaux médias la décrivent comme une Démocrate modérée. Toute son histoire, son modèle associatif se situe en fait à l’extrême gauche.
Cho: Elle entretiendrait des liens étroits avec de nombreux communistes. À quel genre de personnes est-elle liée ?
Trevor Loudon : Cela remonte à son enfance. Ses parents étaient des militants d'extrême gauche qui soutenaient Fidel Castro et Che Guevara. Son père était marxiste. Son amant Wille Brown, l’ancien président de l'Assemblée de l'État de Californie, était très étroitement lié à la Chine communiste. Il s’est retrouvé au Parti communiste américain pendant de très nombreuses années. Ils l'ont fait élire à une fonction publique. Ils l'ont financé. Il a soutenu leur cause et soutenu leurs événements.
Kamala Harris est également très proche de Steve Phillips, un avocat fortuné qui vit à San Francisco, un ancien partisan de la Ligue de la lutte révolutionnaire, un groupe communiste maoïste pro-chinois dont il est très proche. À l’université de Stanford, il était avec Maya, la sœur de Kamala, un étudiant plutôt radical. Steve Phillips s'est uni par le mariage à la famille Sandler, une famille très riche de San Francisco, et a financé de la sorte des causes d'extrême gauche et des politiciens démocrates, dans le but de soutenir des groupes communistes modernes tels que les Left Roots.
Steve Philips était l'homme qui se cachait derrière Kamala Harris. Il l'a faite élire aux postes de procureure de district de San Francisco, de procureure générale de la Californie, de sénatrice américaine pour la Californie et plus récemment à la Maison Blanche.
Harris est également très proche d'une autre communiste, Lateefah Simon, une femme d'extrême gauche qui est aussi la protégée de Kamala. Elle était étroitement associée à des groupes maoïstes qui se regroupaient pour organiser des projets ou des coups révolutionnaires. Simon est très proche d’Alicia Garza, la fondatrice de Black Lives Matter, étroitement liée aux membres du Parti communiste pro-chinois de la baie de San Francisco, tout comme l’est Kamala Harris.
Toute l’histoire de Kamala est associée à celle des communistes pro-chinois. Même le cabinet d’avocats de son mari entretenait de nombreux liens avec le Parti communiste chinois.
Des liens surprenants entre maoïstes et partisans du mouvement Black Lives Matter
Cho : Il nous est un peu difficile de comprendre en quoi le mouvement Black Lives Matter est autant relié aux maoïstes de la Chine.
Trevor Loudon : Le maoïsme aux États-Unis est largement relié aux questions de politique raciale. Ce groupe est très fortement impliqué dans la politique américano-asiatique, la politique noire et la politique hispanique des États-Unis. Mao a largement eu recours aux questions raciales du fait qu'il ne disposait pas vraiment d’une classe ouvrière industrielle pour fomenter sa révolution en Chine. Au début des années 70, de nombreux militants du tiers monde venus d’Afrique, d’Asie et de l’Amérique Latine se concentraient davantage sur la Chine que sur l’Union soviétique. Les maoïstes des États-Unis ont établi des liens profonds avec ces communautés.
Le mouvement maoïste américain est fortement lié aux radicaux noirs aux États-Unis, aux radicaux asiatiques-américains, aux Philippins, aux Vietnamiens, aux Chinois, aux Japonais-Américains et au mouvement latino avec ses Chicanos radicaux, aux Mexicains et aux Latino-Américains. Les maoïstes sont très fortement impliqués au sein de ces groupes minoritaires. Ils le sont depuis longtemps. C’est vraiment de là qu’est issue la famille de Kamala Harris : de cette orientation ethnique maoïste, extraite du tiers-monde.
Cho : Pourquoi parviennent-ils à attirer autant de Noirs dans ce mouvement ?
Trevor Loudon : Les maoïstes et les Chinois ont tendu la main aux Noirs du tiers monde, dans des pays comme le Congo Zaïre, l'Afrique du Sud, L’Amérique Latine et les Philippines. Les radicaux noirs, qui n'aimaient pas vraiment l'Union soviétique, se sont du même coup sentis très attirés par la Chine maoïste. Ils ont perçu le maoïsme comme une révolution des peuples de couleur. Observant que les Russes et les Soviétiques étaient blancs, ils ont jugé les maoïstes plus proches de leur orientation. Tous avaient en commun leur origine du tiers monde et il convenait d’utiliser les minorités du tiers monde pour renverser la structure blanche du pouvoir capitaliste que représentaient les États-Unis.
Cho : Environ 40 millions de personnes sont pourtant mortes en Chine, sous le mouvement maoïste.
Trevor Loudon : Mais vous voyez, c’est précisément ce que la propagande communiste nie et dissimule. Les maoïstes américains ont pensé que la Chine était le nouveau paradis des minorités. Ils ont cru que la Chine protégeait les minorités et les aidait à se construire. Ils ont cru à leur propagande.
C’est quelque chose d’assez courant chez les familles noires, ou plutôt les familles communistes noires. Elles jugent les États-Unis comme une nation très raciste. Ils se sentent opprimés et le seul moyen de sortir de cette oppression passe selon eux par une révolution communiste.
Cela s’est prolongé jusque sur la place Tiananmen. Le massacre de la place Tiananmen a vraiment heurté le mouvement maoïste des États-Unis, mais il ne l'a pas détruit. Même aujourd'hui, les maoïstes exercent toujours auprès des communautés minoritaires. Black Lives Matter est une organisation communiste maoïste qui entretient des liens avec la Chine.
Black Lives Matter reçoit le soutien de la Chine
Cho: En quoi les activités de Black Lives Matter sont-elles précisément liées à la Chine ?
Trevor Loudon : La Chinese Progressive Association est une organisation de San Francisco. Il s’agit d’un groupe d’organisation communautaire très impliqué dans l’enregistrement des électeurs du quartier chinois. Il représente véritablement une force politique dominante à San Francisco. La Chinese Progressive Association travaille désormais en étroite collaboration avec le consulat chinois de San Francisco. Et ce depuis 40 ans maintenant. Vers 2015, au début de Black Lives Matter, la Chinese Progressive Association a créé un groupe appelé Asians for Black Lives.
Asians for Black Lives représente le lien qui unit le consulat chinois de San Francisco au mouvement Black Lives Matter.
La Chinese Progressive Association finance des projets de Black Lives Matter. Il finance Alicia Garza, la dirigeante de Black Lives Matter. Alicia Garza est très étroitement affiliée à l'Association progressiste chinoise, qui a envoyé des délégations en Chine. Elle recherche des conseils en Chine et travaille en étroite collaboration avec le consulat chinois de San Francisco et les Asians for Black Lives sont allés jusqu’à rédiger le programme de Black Lives Matter, ce manuel marxiste radical qui oriente leurs actions. La Chine communiste entretient des liens très profonds avec Black Lives Matter. Kamala Harris exerce les mêmes relations avec Black Lives Matter ainsi qu’avec certaines personnes sous influence de la Chine.
Les communistes pro-chinois ont délibérément organisé des émeutes et déclenché des violences
Cho : Certaines personnes impliquées dans le mouvement BLM se présentent comme radicales et violentes. Ont-elles été incitées à la violence ?
Trevor Loudon : Absolument. Lorsque George Floyd a été tué à Minneapolis, cela a déclenché une vague d'émeutes à travers tout le pays. Les médias ont affirmé que des manifestations pacifiques avaient été détournées par des radicaux, mais ce n’était pas vrai. Elles ont été violentes d’emblée, de manière intentionnelle.
Black Lives Matter est dirigé par un groupe communiste pro-chinois qui s’appelle Liberation Road. Mais il existe aux États-Unis un autre groupe communiste pro-chinois appelé Freedom Road Socialist Organization. C’était autrefois la même organisation, qui s’est divisée. C'est pourquoi les deux branches ont conservé le mot « route » dans leur nom. Mais celle qui a déclenché les émeutes de Minneapolis était la Freedom Road Socialist Organization.
Stefanie Yorek, la dirigeante de cette organisation, a promis dès le jour de l'investiture du président Trump, le 20 janvier 2017, qu’elle s’appliquerait à le faire chuter en rendant ce pays ingouvernable.
Sa femme, Jess Sundin, était celle qui a organisé les émeutes lorsque George Floyd a été tué à Minneapolis. Je l'ai sur cassette exprimant la joie ressentie par son groupe lorsque le poste de police a été incendié, et se vantant que ce pillage et ces émeutes faisaient partie intégrante de leur mouvement. Que tout cela résultait de leurs intentions.
Ce sont eux qui ont mis le feu à Minneapolis. Ils ont ensuite brûlé Kenosha au Wisconsin. Ils ont déclenché des émeutes à Chicago, à New York, à Tampa, à Saint-Pétersbourg, en Floride, à Jacksonville, à Salt Lake City, dans l’Utah, à Los Angeles et dans la Baie de San Francisco. Les émeutes qu’ils n’ont pas déclenchées ont été, pour l’essentiel, le fait de l’autre groupe communiste pro-chinois : Liberation Road. Presque toutes ces émeutes ont été organisées et dirigées par des communistes pro-chinois. Et la violence y était recherchée dès le début.
Cho: est-il envisageable que George Floyd ait été tué par la police, après avoir été provoqué par les groupes pro-chinois?
Trevor Loudon : Eh bien, ça je ne le sais pas. Ils ont tenté de déclencher les émeutes lorsqu'un jeune homme a été tué à Atlanta, en Géorgie. Un jeune jogger a été tué. Ils ont alors essayé de déclencher les émeutes, mais cela n'a pas fonctionné. Ensuite, ils ont essayé de déclencher d’autres émeutes lorsqu'une jeune femme noire a été tuée à Louisville, au Kentucky, mais cela n'avait pas vraiment pris.
George Floyd se présentait dans des conditions idéales pour eux parce que la scène s’est produite à Minneapolis, qui accueille le siège social de la Freedom Road Socialist Organization, et tout était public. Comme tout a été filmé et que tout le monde l'a vu, il devenait très facile d’y déclencher des émeutes. Mais si ce n’avait pas été George Floyd, ils auraient déclenché des émeutes à Los Angeles, à Chicago ou à Washington D.C., la semaine d’après. Ils allaient déclencher des émeutes. Floyd n'était que l'étincelle. Les émeutes étaient prévues depuis 2016, et toutes devaient intervenir au cours de l’année des élections.
(à suivre)
Source: http://eng.the-liberty.com/2021/8261/
Comments