Un “Meurtre de masse” qui se confirme le chaînon manquant de l’industrie de la transplantation en Ch

Les greffes d’organes prennent aujourd’hui une tournure inquiétante en Chine.
En Chine, ce meurtre de masse intervient sous le vocable de «Transplantation d'organes».
J’interroge ici trois personnes qui ont mené des recherches sur ce sujet pendant plus de 10 ans. Les transplantations d’organes se déroulent de manière horrible en Chine de nos jours.
David Matas
Né au Canada. Représentant canadien de l’Assemblée générale des Nations Unies, Membre du conseil d’administration du Centre international des droits de la personne et du développement démocratique, Président de la section canadienne du droit constitutionnel et international de l’Association du Barreau canadien, Prix Gandhi, Nominé au prix Nobel de la paix.
David Kilgour
Ancien secrétaire d'État pour le Canada
Né au Canada. Député canadien (Chambre basse) de 1979 à 2006. Ancien secrétaire d'État pour la région Asie-Pacifique. Nominé au prix Nobel de la paix.
Jacob Lavee
Chirurgien cardiaque
Né en Israël. Dépositaire de la Déclaration universelle sur la Diversité culturelle « DICG » d’Istanbul. Il a contribué à introduire la loi qui empêche les Israéliens de se rendre en Chine pour des opérations de greffe.
Le temps d'attente pour des greffes est de 1 à 4 semaines en Chine. C'est inhabituellement court si vous le comparez aux temps d'attente en vigueur aux États-Unis, qui varient de plusieurs mois à plusieurs années. Le nombre élevé de greffes devrait également être examiné. Là où l’on décompte 25 000 cas par an aux États-Unis, on dit que ce nombre pourrait s’élever de 60 000 à 100 000 pour la Chine depuis l’an 2000.
Leurs principaux bénéficiaires sont les cadres supérieurs du Parti communiste chinois, suivis de personnes assez fortunées, issues de Chine comme de l'étranger. Cette industrie de la greffe devrait rapporter environ 10 milliards de dollars US en revenus à la Chine.