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Greffe de la tête : un tabou éthique et religieux?


Un groupe de chercheurs sino-italiens a annoncé en novembre avoir procédé à une greffe de tête à partir de deux cadavres humains, suscitant du même coup une controverse.

Le neurochirurgien italien Sergio Canavero a collaboré avec l'Université médicale de Harbin pour transplanter la tête d’un cadavre sur un autre, tous deux confiés à la science, parvenant à relier avec succès la moelle épinière, les nerfs et les veines.

Canavero s’est donné pour but de rendre possibles les greffes de tête entre humains de leur vivant, et cette expérience marquait une nouvelle étape vers l'acquisition des connaissances nécessaires à cet effet. Il a publié sur Internet un article intitulé « Première anastomose céphalosomatique sur un modèle humain ».

Beaucoup de scientifiques, ont cependant exprimé leur scepticisme à l’égard de cette entreprise.

« Il est impossible de savoir ce qui a été accompli jusqu’ici, et si ces revendications se confirment, jusqu’à la publication du document, qui sera probablement examiné par des pairs de la profession ». (Prof. Roger Lemon, Chaire Sobell de neurophysiologie, Institut de neurologie, UCL)

« À moins que Canavero ou Ren ne fournissent une preuve tangible de leur capacité à réaliser une tête… » (Dr. James Fildes, chercheur principal au Centre de transplantation, Hôpital universitaire de South Manchester, pour le Ministère de la Santé).

[Source : Science Media Center]

D'autres sont très nombreux à remettre en question la capacité de régénérer correctement la moelle épinière d'un patient, paralysé lors de la complète dissection transversale des nerfs.

Qu'advient- il de l'âme ?

Les critiques des scientifiques sont pleinement recevables, mais un point essentiel manque à leurs arguments : quel effet cela aura-t-il sur l'âme ?

Le Liberty Magazine a rapporté les problèmes résultant de greffes d'organes effectuées sur des donneurs en état de mort cérébrale. Dans l’un des cas rapportés, un homme qui portait le cœur d'un donneur a présenté des troubles de personnalité, est tombé amoureux de l'ex-épouse du donneur, avant de finir par se tuer comme le donneur.

Maître Ryuho Okawa, fondateur et Président de Happy Science, a depuis longtemps prévenu des risques liés à la transplantation d'organes sur des patients en état de mort cérébrale. Il a réitéré ce point au cours de sa conférence publique intitulée « Comment je vois et je pense », donnée en août dernier :

« En règle générale, plus l'organe à transplanter est important, plus son donneur lui est rattaché. Il s’ensuit que même si le donneur est mort et si son organe continue de vivre dans un autre corps, il acquiert la sensation que ce nouveau corps est le sien, parvenant à le posséder s