Donald Trump, Tsai Ing-wen, Rodrigo Duterte. . . Qui sera le prochain ?
D’après les sondages présentés par l’institut Gallup, la confiance du public américain à l’égard de ses médias a chuté à 32 %, son niveau le plus bas depuis l’instauration des sondages en 1972. Le fait même que les partisans de Trump soient restés indifférents aux injonctions d’une presse en faveur de Clinton, tout au long des élections présidentielles, en constitue une preuve supplémentaire.
Mais qu’attendent les Américains de Trump ? Non seulement les républicains ont gagné les élections présidentielles, ils ont aussi emporté la majorité au Sénat et au Parlement. Le peuple a jugé par leur intermédiaire l'administration démocrate d’Obama.
S’opposer à la tendance socialiste
L'administration Obama a formé une grande administration du gouvernement, qui taxait les plus riches pour redistribuer aux plus pauvres.
Le plan de réforme de la santé de Barack Obama Obamacare a contraint l’ensemble des citoyens américains à souscrire une assurance médicale, pour subventionner les plus faibles revenus. Les dépenses publiques associées à l’Obamacare devraient s'élever à 1,1 milliard de dollars en 10 ans. Les résultats de ces élections sont la preuve intangible que ces citoyens ont dit «NON» à cette dérive socialiste de leur gouvernement.
La politique financière menée par Trump est radicalement opposée : il envisage d'abaisser le taux d'imposition des sociétés de 35% à 15%, et de réduire de même l'impôt sur le revenu des particuliers.
Les États-Unis ont conquis leur indépendance au 18ème siècle, alors que son peuple était las des lourds impôts qui lui étaient imposés par la Grande-Bretagne. Ils ont choisi d’assurer leur propre prospérité. En un sens, lorsque Trump rêve d’une « Amérique qui retrouve sa splendeur d’avant », il exprime cette intention révolutionnaire, tel un reflet de l'esprit retrouvé de la Révolution américaine.
Mieux que les Reaganomics
La plus grande tâche qui attend Trump au cours des 4 ou 8 ans qu’il passera dans le bureau ovale consiste à s'assurer que la Chine ne s’emparera pas du pouvoir détenu actuellement par les États-Unis.
Le Parti communiste, incarnation vivante du matérialisme, interdit au peuple chinois la liberté de religion et d'opinion à l'intérieur des frontières de la Chine. Si ce pays devenait la puissance dominante du monde, cette oppression se propagerait au monde entier.
L'idéologie de « l'Amérique d'abord », telle que l’a portée Trump, est une tâche douloureuse pour certains, souvent accusée d'isolationnisme. Mais l’objectif fixé par Trump, qui consiste à rendre sa splendeur à l'Amérique, nous indique clairement qu'il veut reconstruire les États-Unis de manière à ce qu’ils redeviennent le gendarme du monde.
Cela se voit aussi à travers la politique financière audacieuse menée par Trump : il prévoit de créer des emplois pour 25 millions de personnes au cours des 10 prochaines années, en commençant par 1 milliard de dollars consacrés à des investissements dans des travaux d’infrastructures tels que monorails « maglevs », aéroports et chemins de fer.
En outre, Trump rapatriera les usines de sociétés américaines actuellement délocalisées en Chine et dans le reste du monde, afin de relancer l'industrie manufacturière dans son pays d’origine. Les impôts sur les sociétés et les impôts sur le revenu seront abaissés à cet effet et les taxes de successions seront supprimées.
Les marchés commencent à comprendre à quel point l'impact attendu de la politique financière menée par Trump devrait dépasser celui des Reaganomics dans les années 1980. C’est ainsi que les actions voient leur cours remonter.
L'Amérique retrouvera-t-elle sa splendeur ?
Une étape vitale, pour passer de « l'Amérique d'abord » à une « grande Amérique » tient à la reconquête de son armée.
Trump a annoncé son projet de faire passer le cœur de la flotte américaine de 270 à 350 navires. Cela ressemble fort à l'expansion maritime conduite par Reagan en réaction à l'URSS du temps de la Guerre froide.
Bien qu’il puisse sembler difficile de s’en convaincre, après avoir vu les batailles menées par Trump au cours des élections, il a vraiment ce qu’il faut pour rendre aux États-Unis une splendeur plus grande que sous le mandat de Reagan.
Le Ciel nous fait grâce d’un héraut de la révolution
Dans la conférence « Vers un monde auquel nous pouvons croire » qu’il donnait en décembre 2015, Maître Ryuho Okawa, fondateur de Happy Science, déclarait que 2016 serait l'Année de la Révolution.
D’après les prophéties chinoises traditionnelles, 2016 serait marquée par de grandes réformes et un héraut de la révolution qui nous serait accordé par le Ciel.
2016 a également vu un changement parmi les dirigeants de pays asiatiques : au mois de mai, Tsai Ing-Wen était élue présidente de Taiwan, en juin, Rodrigo Duterte devenait à son tour le président des Philippines.
Dans son discours d'inauguration, Tsai Ing-wen soulignait les valeurs démocratiques de Taiwan : « aujourd'hui, demain et tous les jours désormais, nous protégerons notre démocratie, notre liberté et le peuple de Taiwan ».
En dépit des pressions exercées par la Chine et ses projets d'annexion de Taiwan dans les prochaines années, Tsai a lancé une déclaration forte pour protéger la démocratie taïwanaise de la Chine dictatoriale.
Le président Rodrigo Duterte est un homme audacieux à qui il est arrivé une fois de dire au président américain Barack Obama « d’aller en enfer ». Dans le monde philippin de la politique, on raconte que l’histoire est divisée en une période « Avant Duterte » et « Après Duterte ». On s'attend clairement à ce que Duterte surmonte les 500 ans d'histoire des souffrances attachées à la colonisation euro-américaine. Le nouveau président peut devenir un leader révolutionnaire.
Pour l'avoir entendu dire que l'Empereur du Japon est comme un dieu, il apparait évident que Duterte est bien en faveur du Japon.
Trump, Tsai, Duterte. . . Si le président russe Vladimir Poutine rejoignait ce cercle, nous assisterions à l’encerclement de la Chine par un réseau de pays démocratiques.
L’encerclement par la foi
Ces leaders mondiaux ont en fait quelque chose d’étrange en commun : ils portent tous un vif intérêt pour la religion et une foi inébranlable en Dieu.
Trump affirme qu'il croit à une puissance supérieure, et que cette foi lui donne la force nécessaire pour surmonter les difficultés. « Je pense que la religion est une chose merveilleuse » déclarait-il en 2012.
Tsai a hérité de l'esprit chrétien de l'ancien président Lee Teng-Hui, soulignant l'importance d'aimer les autres comme soi-même.
Duterte est passionnément dévoué à l'empereur du Japon, qu’il considère comme un dieu.
En Russie, le Patriarche Kirill de l'Église orthodoxe russe participe à d'importants événements politiques. Poutine a réussi à transformer un pays matérialiste en un état religieux.
Ce réseau qui commence à encercler la Chine accorde beaucoup d'importance à Dieu et à la foi religieuse. Les hérauts de la révolution que le Ciel nous envoie sur terre, sont là pour nous sauver de toute destruction provoquée par une Chine matérialiste.
Des fruits à récolter en 2017
Il ne nous manque plus qu'une révolution au Japon. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Japon a été trop dépendant des États-Unis pour la défense de son pays. Trump tente de devenir le premier président des États-Unis depuis la guerre, à faire pression pour l'indépendance du Japon. Tout ce qui manque à présent, c'est que les Japonais se redressent debout pour décider de protéger eux-mêmes leur pays.
Une révolution pour retrouver la dignité dans la religion devient impérative pour réformer la tendance matérialiste du contexte d'après-guerre.
Au cours de ses conférences, Maître Okawa a donné la définition suivante de ce qu’il appelle « révolution » :
« La révolution à laquelle nous aspirons n'est pas sa manifestation violente qui a émergé à maintes reprises au cours de l'histoire, mais une révolution de bonheur. Nous ne parviendrons à véritablement remodeler ce monde que lorsque beaucoup d’entre nous auront atteint le bonheur. Ce n'est qu’alors que nous pourrons affirmer avoir changé ce monde ».
À l’horizon 2017, nous visons une année qui portera les fruits de cette révolution inspirée par le Ciel.
Source : http://eng.the-liberty.com/2016/6527/